EAMA  Ecole d'Arts Martiaux

                                      des Alpilles

         

 
 
Devant le développement de notre club de Judo, depuis sa création, je me pose quelques questions : "qu’est-ce qui amène autant de licenciés, chaque année, dans une salle de Judo ou de Ju-Jitsu ?", ce qui en fait le 5ème sport national, par son nombre d’adhérents, après le football et le tennis, et donc le 2eme sport de salle. "Qu’est-ce qui amène toutes ces personnes à pousser la porte d’un "dojo", pour y pratiquer un art martial ancestral et japonais ?".
 
Vers 4, 5 ou 6 ans, ce sont bien souvent papa et maman qui accompagnent leur bambin sur les "tatamis", parce qu’ils le trouvent un peu trop timide, assez peu musclé, ou un peu trop rond pour son âge, et parfois hyperactif.
Les premiers pas faits, le préadolescent y viendra toujours poussé par papa-maman, parce qu’il est trop bagarreur, chahuteur, ou bien, peu sûr de lui, et "qu’il faut qu’il soit capable de se défendre si on l’agresse". Il viendra aussi au club de lui-même, parce qu’il s’y est fait une bande de copines et de copains, avec qui il fait des jeux, quelques combats où il ne se fait pas bien mal, et parce qu’il en a même gagné certains.
 Adolescent, il découvre qu’il peut maîtriser quelqu’un de plus grand et plus lourd, ramène quelques médailles et quelques coupes, ou se dit qu’il y arrivera lors de la saison suivante quand il sera passé ceinture verte ou bleue. Il y viendra aussi parce qu’il découvrira tout ce que lui apporte, dans la vie de tous les jours, le code moral du Judoka : "Politesse, Sincérité, Modestie, Honneur, Courage, Contrôle de Soi, Amitié et Respect".
 Jeune adulte, il viendra en fonction de son emploi du temps, pour se défouler, transpirer un bon coup, s’assouplir (Ju Do, veut quand même dire "Voie de la Souplesse"), "se vider la tête", mais aussi se perfectionner, s’améliorer, se faire plaisir, trouver une ambiance conviviale, se créer un cercle d’ami.
 
Tous les niveaux de Judo peuvent se rencontrer sur un tatami, et notre judoka évoluera en faisant progresser "son élève". "Entraide et Prospérité Mutuelle", sont deux mots qui définissaient le Judo, pour son fondateur, Jigoro Kano. S’aider les uns les autres et se faire progresser les uns les autres, n’est-ce pas une belle idée ? Jigoro Kano voulait "Eduquer par le Judo". Un beau programme !
 
Notre judoka peut aussi être une judokate, car le Judo n’est pas réservé aux hommes. Il est pratiqué par un grand nombre de petites filles, demoiselles ou dames.
 
Le judoka "moyen" est grand, costaud, petit, rond, calme, nerveux, sûr de lui, handicapé, bagarreur, bon copain, souple et raide à la fois.
 
Un dernier mot, avant de conclure. On peut commencer le Judo, adulte, sans en avoir jamais fait avant. On peut aussi le poursuivre très longtemps, avec toujours autant d’intérêt. 
 
Donc, si vous vous reconnaissez un peu dans le portrait que je viens de dépeindre, laissez vous tenter, et venez enfiler un kimono pour une séance d’essai. Nos professeurs sauront adapter son cours à votre profil personnel.
 
A bientôt sur les tatamis.
 
Votre Président,
José-Luis ABAD
 
 



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